La Confédération européenne des syndicats réclame un "New Deal social"

AutorEquipo Federal del Trabajo

La rencontre des partenaires sociaux s’est tenue dans la matinée de jeudi, avant l’ouverture du Conseil européen de printemps consacré à l’emploi.

On ne peut pas parler d’un échec du marché, de l’économie libérale. La faute est imputable à d’autres

. Aux Etats-Unis. C’est le premier ministre tchèque et actuel président du Conseil européen Mirek Topolanek qui parle, et conclut ainsi la conférence de presse consécutive au Sommet social tripartite. Une nouvelle façon de justifier sa ligne libérale entre toutes : « ne pas sur-réglementer ». Pas sûr donc, qu’il ait l’oreille attentive aux demandes des syndicats. Depuis le premier sommet consacré à la crise, en octobre, des centaines de milliers de salariés ont perdu leur emploi. L’office européen de statistique Eurostat fait état de 650.000 suppressions de postes dans l’UE au quatrième trimestre 2008.

Chaque Conseil européen de printemps qui est traditionnellement consacré à l’emploi est précédé d’un Sommet social tripartite, entre les présidents du Conseil et de la Commission et les représentants du patronat et des salariés.

Dans ces conditions, la Confédération européenne des syndicats (CES) a exprimé son inquiétude, hier lors du sommet tripartite. La centrale européenne fait l’analyse que la « récession se transforme en dépression », citant les chiffres de la Banque centrale européenne (BCE) pour laquelle l’activité est en diminution de 2,7% dans l’UE. Ce qui signifie une croissance négative de plus de 5 points pour certains Etats-membres. Une récession qui a des effets directs sur l’emploi, les salaires et sur le modèle social. La confédération craint les effets des plans du FMI, soutenus par les fonds européens, dans les pays de l’Est-européen. Plans qui se traduisent par des coupes dans les dépenses sociales. Par ailleurs la centrale avertit que les baisses de salaires ont, par le passé, été cause de déflation.

C’est un autre modèle qu’il faut poursuivre, selon la confédération. Sa ligne est : « investir dans l’Europe sociale ». Cela passe par le renforcement des systèmes d’assurance chômage, l’investissement dans la qualification des travailleurs, et un changement dans la « gouvernance des entreprises », qui fasse plus de place aux travailleurs. Par ailleurs, la confédération fait valoir que le secteur privé n’investira que très peu dans les prochaines années, et appelle à ce que le secteur public prenne le relais. C’est pourquoi elle...

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